Qui est Sainte Joséphine Bakhita ?

Née en 1869 au Soudan, elle n’a que 7 ans quand elle est enlevée par des trafiquants d’êtres humains. Vendue à plusieurs reprises le long du trajet qui la mène vers les marchés des grandes, elle devient notamment la propriété d’u riche marchand arabe, puis d’un général turc. Durant cette période, la jeune fille, qui ne ne souvient plus de son nom de naissance, subit de nombreux mauvais traitements. À 14 ans, elle est vendue au consul d’Italie, Calisto Legnani qui lui donne le prénom de Joséphine. Les mauvais traitements cessent alors. Dans ses mémoires, elle confie être traitée avec bonté et vivre en paix. Deux ans plus tard, elle est au service des Michieli qui la confie à l’institut des catéchistes de Venise, tenu par des religieuses canossiennes. Bakhita, signifiant « la chanceuse », demande à rester chez les religieuses. En 1890, elle est baptisée et reçoit la confirmation. Trois ans plus tard, elle demande à devenir religieuse ; elle prononce ses premiers voeux en 1896. En 1927, elle prononce ses voeux perpétuels. Pendant plus de 50 ans, elle s’occupera de la cuisine, de la lingerie et de la conciergerie de la communauté des canossiennes de Schio. Après une longue maladie, elle mourut le 8 février 1947. Béatifiée en 1992, elle est canonisée par le pape Jean-Paul II en 2000.

« Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir soeur. »